Les différents formats de facture électronique
La facturation électronique devient incontournable, notamment avec l’entrée en vigueur de la réforme française. Le bon facture format garantit la conformité, la lisibilité et l’automatisation des échanges. Il permet de simplifier les processus comptables tout en s’adaptant aux obligations fiscales.
17 octobre 2023 - Mise à jour : 25 avril 2025
Comprendre la facture électronique
Qu'est-ce qu'une facture électronique ?
Une facture électronique est un document numérique intégrant des données structurées, permettant un traitement automatisé. Contrairement à la version papier, elle facilite la traçabilité, réduit les erreurs de saisie, accélère le paiement et améliore la relation avec le client.
Pourquoi le choix du format de facture est stratégique ?
Le format conditionne la lisibilité, l’automatisation et la conformité aux normes de TVA.
Un format adapté permet de :
- Transmettre les informations obligatoires
- Intégrer les données dans les outils de gestion
- Répondre aux exigences des documents électroniques (fichier XML, PDF)
De nombreux professionnels utilisent encore un format Word ou un format Excel pour éditer leurs factures. Ces formats, bien que pratiques, ne seront bientôt plus conformes pour les échanges interentreprises. Il est donc temps d’évoluer vers un logiciel de facturation conforme aux exigences réglementaires.
Quels sont les formats de facture électronique disponibles ?
Factur-X
Le format Factur-X combine un fichier PDF lisible et un fichier XML pour l’automatisation. Il respecte la norme européenne et convient parfaitement aux entreprises en transition vers la dématérialisation.
Exemple d’usage : Une société de prestation de services souhaitant conserver une version visuelle pour ses clients, tout en structurant les données pour son logiciel de facturation.
UBL (Universal Business Language)
Le format UBL est un standard structuré en XML. Il permet un échange fluide de documents entre logiciels, en particulier en Europe.
Exemple : Un distributeur B2B avec de nombreux clients européens utilisant le même standard.
CII (Cross Industry Invoice)
Le format CII est utilisé dans des contextes internationaux ou multi-secteurs. Il offre un niveau de détail élevé, notamment pour les grandes structures.
Exemple : Un distributeur B2B avec de nombreux clients européens utilisant le même standard.
Trois formats ont été officiellement retenus car ils répondent aux standards d’interopérabilité et aux exigences de la norme européenne EN 16931. Ils garantissent la transmission des informations obligatoires de manière structurée et sécurisée, via des canaux tels que le Portail Public de Facturation (PPF) ou les plateformes privées partenaires.
Comment bien se préparer à la réforme de la facturation électronique ?
Se conformer aux exigences de la TVA
L’une des finalités principales de la facturation électronique est d’assurer une transparence fiscale totale, notamment en matière de TVA. En France, une facture doit contenir des mentions précises et obligatoires pour être valide, peu importe son format.
Voici les principales mentions exigées :
- Numéro de facture unique et séquentiel
- Date de création du document
- Identification du client (raison sociale, adresse, numéro SIRET)
- Description détaillée de la prestation ou du bien vendu
- Montant HT, taux de TVA, montant total TTC
- Conditions de paiement (mode, délai, éventuelles pénalités)
- Date de livraison ou d’exécution
Dans le cadre de la réforme, ces informations devront être transmises au Portail Public de Facturation. La structure XML des formats autorisés permet d’encoder ces informations de façon standardisée, ce qui facilite leur traitement par l’administration fiscale.
Adapter ses outils et former ses équipes
La réussite de la transition vers la facturation électronique repose autant sur la technologie que sur l’humain. Il ne suffit pas de choisir le bon facture format : il faut également s’assurer que les outils internes sont compatibles et que les collaborateurs comprennent les nouvelles exigences.
Cette étape clé permet d’éviter les erreurs de transmission, de garantir la fiabilité des informations partagées, et d’assurer une conformité continue aux nouvelles obligations légales. Il est donc crucial de :
- Vérifier la compatibilité de son logiciel de facturation avec les formats exigés
- Abandonner les modèles Word ou modèles Excel au profit de formats structurés
- Prévoir des formations internes pour assurer la conformité
JE SOUHAITE PASSER À LA FACTURE ÉLECTRONIQUE
Quels sont les risques en cas de non-conformité ?
Ne pas respecter les nouvelles obligations liées à la facturation électronique, notamment concernant les différents formats, expose l’entreprise à plusieurs types de risques, à la fois juridiques, financiers et opérationnels.
Risques fiscaux
En cas de non-transmission des données à l’administration ou d’émission d’une facture non conforme, l’entreprise s’expose à :
- Des amendes administratives (jusqu’à 15 € par facture irrégulière, plafonnées à 15 000 € par an)
- Des rejets de déclarations de TVA
- Des redressements fiscaux en cas de contrôle
Risques commerciaux
Une facture rejetée par un client pour non-conformité peut entraîner :
- Des retards de paiement
- Des tensions dans la relation commerciale
- Une perte de confiance dans le professionnalisme de l’entreprise
Risques organisationnels
Une mauvaise préparation à la réforme peut générer :
- Une surcharge de travail pour le service comptable
- Des allers-retours chronophages avec les clients ou partenaires
- Une perte de traçabilité si les documents électroniques ne sont pas bien archivés
Un accompagnement sur mesure avec Absys Cyborg
Dans ce contexte, Absys Cyborg vous accompagne dans la mise en place de la facturation électronique, avec des solutions adaptées à votre activité. Nos experts vous aident à choisir le bon facture format, à intégrer les outils nécessaires, et à sécuriser vos documents.